DG de la semaine, c'est clinquant... glamour dans la langue de Guillaume Branle-Lance.
Surtout cette saison qui est une charnière dans la dynastie, tandis que beaucoup de masses salariales sont élevées et que beaucoup de joueurs surcotés sont en fin de contrat.
Ça va pleurer en fin de saison.
Les DG ont beau s'entre-échanger des gros salaires, ça ne règle pas le problème général. Il va y avoir des sacrifices à faire à la fin de la saison... suffit d'analyser vitement les rosters pour comprendre. Et l'hommerie étant l'hommerie, il va y avoir encore de l'abus dans la chasse aux agents libres.
Alors, j'assume mon rôle d'éditorialiste et de patriarche (les vieux qui ont de l'expérience et que notre société moderniste case dans les foyers 'Mon repos'), en déclarant qu'un bon DG, ce n'est pas nécessairement celui qui améliore son équipe d'une manière très ponctuelle pour la mettre dans le trouble la saison suivante... et je ne parle ici d'aucune équipe en particulier.
J'essaie, à ma manière tordue, de montrer le bon chemin de la bonne gestion aux jeunes de notre ligue... toujours respecter les règlements et ne jamais se mettre dans l'obligation financière de faire de douloureux sacrifices.
Seize équipes vont faire les séries. La coupe Stanley ne va que très TRÈS rarement à la meilleure. C'est davantage une question de hasard. J'ai déjà gagné la coupe en étant la 16e équipe admise dans les séries... avec une toute petite masse salariale. Le but ultime du jeu, c'est donc de faire les séries
à toutes les saisons.
J'approuve quand même ces pages de DG de la semaine... les DG les plus actifs et qui font de beaux efforts pour atteindre ce but.
Et, dans le fond (ou en surface)... selon la perspective... vive les différences dans la gestion des équipes de hockey. Elles font le charme de la chose.